1.1. – Situation géographique de la région de Djanet
La ville de Djanet est située à l’extrême Sud-Est de l’Algérie, elle est distante d’environ 420 km de son ex-chef lieu (wilaya d’Illizi) et de 2200 km de la capitale Alger (Dubief, 1999). Elle est localisée dans la région du Tassili n’Ajjer avec des coordonnées de 24° 33’ de latitude Nord, et de 9° 29’ de longitude Est et une altitude de 1094 m. La région de Djanet est limitée par la frontière libyenne à l’Est, la frontière Nigérienne au Sud, et au Nord par la wilaya de Tamanrasset au Sud-Ouest, la commune de Bordj El Haoes et par la commune d’Illizi.
La commune de Djanet s’étend sur une superficie d’environ 56103 km2 Elle compte une population de 24826 habitants et d’une population active de 8537 habitants.
D’après Dubief (1999), Djanet est située sur un accident géologique, constituant de ce fait une falaise de grès, qui s’élève sur le bord occidentale d’Oued Edjériou. Un petit plateau, plus ou moins mouvementé, granitique, d’une quinzaine de kilomètres sépare la vallée proprement dite du bord abrupt du Tassili interne. Ces grés ont gardés intactes les traces des grands événements géologiques et climatiques (orogenèse, glaciation, volcanisme, transgression et régressions marines, sédimentation, érosions fluviatiles et éoliennes) (O.P.N.T., 2006).
Les gorges et les canyons qui entaillent les plateaux du Tassili sont les deux formes essentielles qui commandent le dispositif morphologique de cet espace minéral. Les étendues dunaires ou ergs qui couronnent et enveloppent les piedmonts tassilliens en s’insinuant dans les moindres passages, sont les signes d’une aridité de plus en plus croissant (O.P.N.T., 2006). La région de Djanet se trouve à la limite entre deux domaines géologiques qui se distinguent par la nature des roches, leurs structures et leurs âges ce sont : Le Tassili N’ajjer au Nord et le Hoggar au Sud-ouest (Ayoub.2000).
1.2. – Géologie et géographie de la région de Djanet
La région du tassili n’Ajjer à une géographie et un géologie très spécifique.
1.2.1. – Géologie
La connaissance géologique de cette région a commencé avec les explorateurs comme Bouderba (1858), Duveyrir (1864) et Von Bary (1876 et 1877) cités par Kilian (1925). La reconnaissance du Tassili c’est faite de proche en proche à partir Nord et ses revers occidentaux et orientaux. Le schéma exact de la structure géologique de massif central fut et établir par Kilian (1925).
1.2.1.1. – Schéma structural
Le massif central saharien est caractérisé par deux ensembles
montagneux le premier est les pays cristallin et le second est l’enceinte tassilien formé par un ensemble à relief moins important qui constitue les pays prétassilien (Kilian, 1925) (Fig.2).
1.2.1.1.1. – Pays cristallin
Il est constitué du socle précambrien que recouvrent les grés
paléozoïque et qui forme le massif de l’Ahaggar. Il est subdivisé en deux séries à savoir le suggarien à la base et le pharusien au sommet. Au Tassilli, une partie importante de la haute plaine drainée par Oued Tafassaste appartient à cet étage. Le pharusien, séparé du suggarien par une discordance majeure, forme les immenses affleurements de la Tafassaste de Tiririne. Dans la région de Djanet, ce dernier constitue les grands reliefs
de l’Adrar Mariaou, Tiska, Tin Enouar et Tin Amali (Freulon, 1964 cité par Abdoun, 2002) (Fig. 2).
1.2.1.1.2. – Enceinte tassilienne
Elle est constituée par les plateaux gréseux qui entourent le pays cristallin. Le Tassili n’Ajjer qui en fait partie se subdivise en 3 unités stratigraphiques qui sont le Tassili interne, le sillon intratassilien et le Tassili externe (Fig. 3).
1.2.1.1.3. – Adrar n’Ajjer
Il est le plus gros massif volcanique de l’Ajjer et culmine à 2158
m au mont Azao. Les basaltes de ce dernier recouvrent une partie des grés du Tassili interne. Dans cette région, le socle atteint près de 2000 m d’altitude.
1.2.2. – Géographie
La géographie du Tassili n’Ajjer est déterminée par sa structure géologique. Le Tassili se présent en effet, sous forme d’un triangle d’environ 80 000 km² dont la plus grand base est orienté Nord-Ouest, Sud-Est. Cette base est déformée par l’Adrar n’Ajjer.
Le Tassili est entouré par des grands ergs notamment : Issaouane n’Tifermise, Issaoune n’Igharghére et l’erg Bourarhet au Nord et l’Edeyen d’Oubari, l’Iguidi Ouan Kasa et l’erg Tin Merzouga vers l’Est. Une haute plaine de 1000 m d’altitude s’étend à son pied vers le Sud-Ouest, limitée à l’Est par l’erg Admer.
Abdoun (2002), a distingué à partir de la dorsale d’Amguid et en allant vers l’Ouest, les régions suivantes (Fig. 4) :
– Les régions de l’Ahellakane, de Tassadjabest, de la partie centrale allant de l’Oued Aharhar jusqu’à Ghat, le massif volcanique de l’Adrar Ajjer qui déborde sur ces plateaux
dans la région de Tassiat et Dider, au Sud-Est s’étendent les régions de Tazolt, de Medak, d’Edehi, d’Hedjirit et d’Amiok. Ces régions forment le Tassili interne.
– Au Nord, le Tassili externe est constitué de l’Ouest vers l’Est par les régions de Tassili, Tahihaout, Fadnoun et Tanguet.
– A l’Est et au Sud, le Tassili est prolongé par les massifs de l’Akakous et de la Tadrart.
La topographie de la zone de Djanet est constituée par deux ensembles, le premier est composé par des plateaux présentant un aspect plat fortement entaillé par un déballe de
vallée. Le deuxième est formé par des grés et des rochers du socle qui constituent des pentes très raides et qui se transforment en falaise. Cette morpho-structure donne lieu à
diverses contraintes. Ces contraintes sont les suivantes :
-Les dunes : sous l’effet des vents, le déplacement des dunes peut aboutir à l’ensablement des zones cultivées et/ou habités.
-L’érosion : elle donne lieu à la chute des rochers, parfois très importante qui constitue un danger permanent pour tout aménagement en contre bas des falaises, et en particulier
aux environs immédiats des agglomérations (Ayoub, 2000)
1.3. – Caractéristiques édaphiques de la région de Djanet
Les sols sahariens sont généralement des substrats géologiques modifiés par l’érosion, car faute d’humidité suffisante, les facteurs de la pédogenèse s’y trouvent très réduits (Dutil, 1971 cités par Abdoun, 2002).
En ce qui concerne les sols tassiliens, les premières analyses effectuées sur 170 prélèvements réalisés par Leredde (1957) a montré que, malgré leur pauvreté en certains éléments minéraux, ces sols n’étaient nullement carencés. D’après ce même auteur, les éléments minéraux indispensables sont en quantités plus que suffisantes et dépassent les normes des terres réputées cultivables.
La couverture pédologique de lit de Oued Djanet est une accumulation de plusieurs couches d’alluvions, issus de drainage actuel et passé (paléo-drainage) des bassins
versant du plateau de Tassili orientale. En générale, le sol se caractérise par une texture sableuse à sablonneuse avec limons.
Les sols sont généralement peu ou non salé, très pauvre en calcaire et en matière organique, sauf là ou il y a de la végétation notamment dans les palmeraies et sous les
touffes de la végétation naturelle. L’absence de salinité dans cet écosystème malgré l’hyper-aridité interprète l’appartenance du Tassili à un système géologique (cristallin, volcanique et sédimentaire) qui diffère de celui du reste du Sahara (Elies, 2004).
1.4. – Caractéristiques hydrographique
Le plateau du Tassili n’Ajjer est entaillé par un réseau hydrographique dense, caractérisé par des canyons profonds. Cette densité et cette profondeur des gorges est sans commune mesure avec les quantités d’eau que reçoit actuellement ce territoire (Abdoun, 2002).
1.4.1. – Ressources en eau
Le réseau hydrographique du Tassili est le résultat de grands torrents qui ont creusé les fleuves et canyons, qui coulent à l’occasion des crues, sont la plus part du temps desséchés (Dubief, 1999). Ces derniers sont détaillés dans ce qui va suivre.
1.4.1.1. – Nappes d’eaux superficielles Aguelmam en tamahaq ou les gueltas en arabe, sont des collections d’eau alimentées par le ruissellement des eaux des pluies. Elles sont relativement nombreuses au Tassili n’Ajjer et peuvent être temporaires ou plus rarement permanentes (la Guelta d’Oued Ouret, la Guelta de Ttidjesselt, la Guelta de By-by à Djanet) (Abdoun, 2002).
Selon Dubief (1999), les gueltas des arabes ou aguelmam des Touareg, sont des mares d’eau d’importance variable produites par des écoulements des oueds ou de simples ruissellements à la surface des grés à la suite de pluies torrentielles. Leurs
emplacements, leurs étendues et leurs formes sont extrêmement variables. Les gueltas permettent le maintien des animaux aquatique comme des poissons, des batraciens et
certains crustacés. Rappelons que des crocodiles vivaient encore dans l’Oued Emehrou au passage de l’exploiteur Von Bary en 1876 (Abdoun, 2002).
La présence d’un sol autour de ces gueltas permet le développement d’une végétation particulière (roseaux, typhas, joncs, palmiers……) et constitue ainsi un milieu d’accueil pour de nombreuses espèces terrestres. La Guelta joue aussi le rôle d’abreuvoir sur lequel se base le mode de vie nomade des pasteurs, ainsi que de relais pour les oiseaux migrateurs.
1.4.1.2. – Nappes d’eau souterraine
Comme nappes souterraine, on peu trouvé dans la région d’étude les nappes phréatiques, les nappes profondes et le nappes fossiles.
1.4.1.2.1. – Nappes phréatiques
Les puits, en général peu profond en Ajjer, sont liés aux nappes
phréatiques. La pureté chimique de leur eau est donc très variable d’un endroit à un autre (Dubief, 1999). En 1960, La ferrére remarquait que les puits des oasis de Djanet
ont une profondeur variant entre 5 et 6 m. Actuellement, le niveau de l’eau dans ces puits varie entre 11 et 16 attribué à la
faiblesse des précipitations actuelles, mais aussi, les pompes à moteur introduites depuis les années 1960 ont certainement contribué à la régression des nappes par l’exploitation
excessive
1.4.1.2.2. – Nappes profondes
Le massif Ajjer a été fissuré dans toutes les directions mais les
fissures les plus fréquentes sont subméridiennes et intéressent surtout le versant Nord
(Dubief, 1999). Ces fissures sont étroites et plus ou moins comblées par des matériaux perméables, ce qui à fait qu’une partie des eaux ruisselant sur les grés peu perméables, se sont infiltrées dans ces fissures (Dubief, 1999). Ces eaux se trouvent notamment dans les gueltas et les sources de Djanet et au forage de Tin Alkoum. En d’autres mots, le système hydraulique des Tassili est un piège; très ouvert au sommet, il se referme lentement sur les eaux infiltrées de telle manière que celles-ci ne peuvent ressortir que par lente diffusion dont bénéficient les énormes appareils drainants offerts par la nature (vallées ou exceptionnellement, failles ouvertes) (Dubief, 1999).
1.4.1.2.3. – Les nappes fossiles
Ils existent en nombre important dans les piedmonts du Tassili, comme le montrent les multiples forages réalisées dans le bassin d’Illizi ou à Djanet.
Cette dernière localité en compte 12 exploitants d’eau fossile contenue dans l’aquifère du cambro-ordovicien (Abdoun, 2002).
1.5. – Caractéristiques climatiques
Comme tout le Sahara central, le Tassili n’Ajjer a connu un bouleversement climatique marqué par une succession de phases humides et de phases arides (O.P.N.T.,2006). Les phases humides sont attestées par un réseau hydrographique très développé, les gueltas, et par une flore de souche méditerranéenne et une grande faune qui l’accompagne. Alors que les phases arides sont caractérisées par des pluies rares et irrégulières, qui tombent souvent sous forme d’averses. Les températures très contrastées et les vents fréquents,accentuent l’évaporation.
La situation géographique de la ville de Djanet lui confère un climat agréable en comparaison avec celui du Sahara central et la soumis à des influences tropicales (Dubief, 1999). Les différents facteurs climatiques qui caractérisent la région d’étude sont détaillés dans ce qui va suivre.
1.5.1. – Pluviométrie
La pluviosité constitue un facteur écologique d’importance fondamentale non seulement pour le fonctionnement et la réparation des écosystèmes terrestres, mais aussi pour certains écosystèmes limniques (Ramade, 1984). Les précipitations représentent les facteurs les plus importants du climat (Faurie et al., 1980). Selon Ozenda (2003), le Tassili n’Ajjer, le Hoggar et leurs annexes sont les seules régions parmi les zones
saharienne qui reçoivent des précipitations légèrement supérieurs à la normale et plus régulières. Les pluies dans ces régions sont faibles et irrégulières à l’image de celles de
toute la région du Sahara centrale (Abdoun, 2002).
A Djanet, pour la période 1947-1998, la moyenne annuelle est de 19,2 mm et on note que le mois recevant le plus de pluie est septembre (3,5 mm), suivi de mars (2,7 mm) puis de mai tandis que juillet (0,5mm) a été moins pluvieux (Beddiaf, 2006).
1.5.2. – Température
La température représente un facteur limitant de toute première importance car elle contrôle l’ensemble des phénomènes métaboliques (Ramade, 1984). Elle dépend de la nébulosité, de l’altitude, de l’exposition, de la présence d’une grande masse d’eau, des courants marins, du sol et des formations végétales en place (Faurie et al.,1980).
1.5.3. – Humidité relative
La région de Djanet est caractérisée par une humidité de l’air très faible (Abdoun, 2002). Durant la période allant de l’année 1926 à 1951, le mois le plus humide est celui de mai (H R % = 39%). La moyenne annuelle d’humidité est égale à 29 %.
1.5.4. – Vent
Les vents sont plus fréquents le jour et plus spécialement durant la période chaude. La vitesse moyenne du vent varie de 0,9 m/s en décembre à 2,8 m/s en juillet (Abdoun, 2002). Les vents de sable sont assez rares: ils sont de l’ordre de 9,1 jours par an en moyenne pour une durée moyenne de 13 heures (Abdoun, 2002). Ils sont en générale diurnes et proviennent du sud, et leur fréquence maximale se situant en mois d’avril et le mois de mai (Abdoun, 2002).
1.5.5. – Neige
La neige est rare mais non exceptionnelle sur le plateau du Tassili. Le tableau 5 présente quelques observations de neige dans cette région (Dubief, 1999).
Source: Beddiaf.R, 2007. Etude du régime alimentaire du Hibou ascalaphe Bubo ascalaphus (Savigny, 1809) et de la chouette chevêche A then noctua (Scopoli, 1769) dans la région de Djanet. Mémoire Ing.agro.Univ.Kasdi Merbah,Ouargla,166 p
L’agriculture est l’une des activités connue par la population de la Wilaya de Djanet depuis longtemps qui ce compose par deux oasis, celle de Djanet à la commune de Djanet et celle de Ihrir à la commune de Bordj Elhouas avec une superficie de 256,42 ha pour la palmeraie de Djanet et 110,65 ha pour la palmeraie de Ihrir caractérisant par une zone humide .
La zone humide d’Ihrir
l’oasis de Djanet est caractérisé par une palmeraie contenant différent variétés locales des Dattes, plus de 257 variétés à savoir les trois variété le plus cultivée (Tanghimane,Titmalet et Intakous).
Le système de culture dominant au sain de l’oasis est le système dit « Sous étage »; le palmier dattier en 1er étage, l’Arboriculture en 2ème étage, et les cultures herbacés ( culture maraîchères, céréaliculture,..) en 3ème étage, la nature juridique « Houbous » caractérise les exploitations agricoles de la palmeraie de Djante.
A ce jour, comme la wilaya de Djanet est caractérisés par des conditions édapho-climatique favorable,elle a connue l’extension de l’exploitation de terres agricoles hors la palmeraie résultant la création de nouvelles périmètres agricoles de nature juridique APFA et concession telle que Tegharghart, Ifri, Tisska et autre
Différents types de culture sont pratiqués par les griculteurs;
la phoeniciculture en premier lieu, l’arboriculture, la céréaliculture, le culture maraîchère ainsi que l’élevage cameline, caprine et ovine.
1 – Surface et population agricole de la wilaya de Djanet
Population agricole total |
Population agricole active | Surface agricole Totale (ha) | Surface agricole
utile (ha)
|
Surface Agricole irrigué (ha)
|
2430 | 740 | 4502.53 | 847.77 | 844.77 |
Source: DSA Djanet.2022
2- Données générales de la production Végétales de la wilaya de Djanet 2021/2022
Filière | Réalisation Superficie (ha) | Productions réalisations (Qx) campagne 2021/2022 |
Céréales | 28.33 | 764.64 |
Fourrages | 36 | 2800 |
Maraichages | 28.77 | 4666 |
Dont pomme de terre | 2 | 220 |
2-1- Commune de Djanet
Nbr.d’Arbre en production |
La sup. Utile (ha) |
Nbr.d’Arbre
Total |
La sup.Total (ha)
|
La Commune de Djanet |
|
1840 | 18.40 | 2351 | 23.51 | Deglat Nour | Palmier dattier |
14950 | 14.95 | 24.581 | 245.81 | Ghars | |
12263 | 12.26 | 16730 | 167.3 | Deglat Baida | |
2620 | 26.2 | 16766 | 60.96 | Oranger | Agrumes |
2200 | 22 | 8498 | 45.55 | Citronnier | |
887 | 8.87 | 4474.16 | 19.82 | Mandarinier et Clémentine | |
700 | 4 | 1017 | 5.85 | Pommier | A Noyaux
et A Pépins |
246 | 2 | 498 | 3.17 | Poirier | |
1100 | 6 | 1852 | 8.53 | Abricotier | |
506 | 1.9 | 621 | 4.04 | Figue | |
272 | 2.72 | 1955 | 19.55 | Olivier | |
272 | 14.05 | 1985 | 19.60 | Vigne |
Source: DSA Djanet.2019/2020
2-2 Commune de Bordj El haous
Nbr. d’Arbre en production | La sup. Utile (ha) | Nbr. d’Arbre Total | La sup.
Total (ha) |
La commune De
Bordj El houas |
|
10 | 0.1 | 62 | 0.62 | Deglat Nour | Palmier Dattier |
145 | 14.5 | 145 | 14.5 | Ghars | |
16 | 0.16 | 84 | 0.84 | Deghlat Baida | |
133 | 0.32 | 396 | 0.95 | Oranger | Agrumes |
22 | 0.01 | 69 | 0.2 | Citronnier | |
4 | 0.012 | 4 | 0.012 | Mandarinier | |
20 | 0.2 | 50 | 0.5 | Pommier | A Noyaux
A Pépins |
15 | 0.15 | 50 | 0.5 | Poirier | |
42 | 0.1 | 83 | 0.6 | Abricotier | |
260 | 1.10 | 380 | 1.32 | Figue | |
/ | 0 | 200 | 2 | Olivier | |
122 | 1.50 | 170 | 1.50 |
Vigne
|
Source: DSA Djanet.2019/2020
2- Données générales de la production Animales de la wilaya de Djanet 2020/2021
Effectifs (têtes) | |||||||
Ovins | Brebis | Caprins | Chèvres | Camelins | Chamelles | Total | |
Djanet | 7696 | / | 1995 | / | 1514 | / | 11205 |
B haoues | 7433 | / | 1120 | / | 3199 | / | 11752 |
Total | 15129 | / | 3115 | / | 4713 | / | 22957 |
Source: DSA.Djanet.2020/2021.
Subdivision Agricole: Djanet
Deux Commune:
1- Djanet
2- Bordj El houas
Nous sommes à votre écoute